Bernardeschi remplit aujourd’hui les pages destinées à la Juventus des principaux quotidiens italiens. L’ailier bianconero se confie à la presse revenant à la fois sur ses motivations personnelles, son nouveau rôle dans la Juve de Sarri et se permet même un conseil à Chiesa.
Le mental : « J’ai toujours dit que le plus important, c’est le tête et je le crois fortement. Chaque année, je veux passer un cap, faire un pas vers quelque chose de grandiose et je suis convaincu que j’y arriverai d’ici la fin de ma carrière. Mais dans le présent, je vis au jour le jour avec des objectifs quotidiens : faire le moins d’erreurs possibles, accomplir des choses bien précises, mieux comprendre certaines situations. Il faut rester concentré à 100% sur le présent ».
Le manque de régularité : « Je ne crois pas que ce soit un déficit mental. Mes entraîneurs m’ont toujours dit le contraire, que je devrais me laisser aller, moins réfléchir. Je devrais jouer un peu plus libre. Je pense plutôt que c’est une question tactique. Pendant un match, je sors un peu du jeu parce qu’en changeant souvent de rôle, je vais une fois ici, une fois là, une fois en haut, une fois en bas. Me spécialiser m’aiderait à trouver des automatismes ».
La position : « Aujourd’hui, je suis ailier droit et je joue-là pour le moment. Si dans le futur, l’entraîneur souhaite changer mon rôle, il me le dira. Nous avons surtout essayé le 4-3-3 mais je me sens aussi à l’aise en meneur de jeu dans un 4-3-1-2. Mezz’ala ? Je me vois très bien dans ce rôle. L’année dernière, j’ai exercé je ne sais combien de rôles et c’est stimulant mais quand tu cherches à avoir de la régularité, la spécialisation devient cruciale ».
Sarri : « Nous travaillons avec la balle, à des rythmes très élevés. Maintenant, il y a une identité de jeu très importante, un comportement différent de celui de l’année dernière. Sarri a des méthodes différentes de celles d’Allegri et je dois dire qu’on se sent très bien. Je ne crois pas qu’il y avait besoin d’un discours. Dans la vie, chacun fait ses choix professionnels et nous sommes vraiment très heureux de l’avoir sur le banc ».
Juve-Inter : « Ce duel m’intrigue. Je suis heureux que les meilleurs entraîneurs reviennent en Italie. Le championnat sera un vrai défi. C’est beau, motivant. De nombreuses équipes fortes sont en cours de création : l’Inter, le Napoli, la Roma mais aussi le Milan et l’Atalanta. Mais si je dois choisir, je dis Napoli et Inter. En Ligue des Champions par contre, je pense que chaque année peut être la bonne. C’est une question de nuances, de détails et de ce petit bout de chance en plus que tu dois provoquer ».
Cristiano Ronaldo : « Ronaldo marque tout le temps. Mais je crois qu’avec un jeu plus structuré et avec une équipe qui sait exactement ce qu’elle doit faire, tous les attaquants peuvent être avantagés. C’est le concept du coach ».
Higuain : « Il n’a pas changé le Pipita, c’est une bonne personne, au-delà même du joueur. Il est serein. Je ne connais pas les décisions de la société mais dans le groupe il est extraordinaire ».
Chiesa : « Je l’ai toujours dit : il est normal que Federico décide seul de son avenir. Pour moi, c’est fondamental. Dans la vie, j’ai fait mes choix seul, la tête haute et en regardant vers l’avenir ».