Cet après-midi, Danilo, fraîchement débarqué à Turin, s’est exprimé en conférence de presse. Le Brésilien a fait part aux médias présents de ses premières impressions concernant ses nouveaux coéquipiers, le club et surtout son entraîneur. En revenant également sur quelques moments marquants de sa carrière, il a aussi réaffirmé sa volonté de donner le meilleur de lui-même pour amener la Juve vers de grands succès.

« Une Juve plus brésilienne »

« Mes premières impressions sont très bonnes. L’accueil a été très chaleureux et je me suis senti bien dès les premiers jours. Avec des sensations pareilles, j’ai envie de donner le maximum sur le terrain ».

« Durant mon transfert, j’ai parlé à plusieurs reprises avec Alex Sandro et c’est quelque chose qui a été important pour moi. Il m’a expliqué comment on travaille chaque jour ici. C’est bien d’avoir un ami comme lui à ses côtés, nous nous connaissons depuis plus de dix ans et nous sommes très proches. Ça a été important dans mon choix de rejoindre la Juve ».

« Comme tout latéral droit, je m’inspire de Dani Alves pour ce qu’il a gagné, pour sa carrière et pour la manière qu’il a d’affronter chaque match. C’est un professionnel très compétent. Il a une façon particulière d’affronter les défis et de s’améliorer. Ce qui est drôle, c’est que j’ai déjà affronté la Juve en finale de Ligue des champions avec Dani Alves, et j’ai vu qu’il avait une grande influence sur la façon de jouer de cette dernière. Donc, je m’en inspire ».

« Si ce n’est pas un club avec une tradition brésilienne, nous devons commencer à faire changer cela. En respectant tout le monde évidemment. J’espère qu’avec Douglas et Alex, on parviendra à rendre la Juve un peu plus brésilienne ».

Un parcours pas si simple

« A Porto, c’était magique. Ensuite, je suis allé au Real et à Manchester City. Même si je n’ai pas joué autant que je l’aurais voulu, ces passages ont servi à me former en tant que joueur, et en tant que personne. C’était important, et je pense être arrivé ici au bon moment. Ces quatre ans m’ont permis d’acquérir une mentalité de gagnant et j’ai progressé. J’espère que cela pourra m’aider à la Juve ».

« Si j’ai choisi le numéro 13, c’est d’abord parce qu’il n’y avait pas beaucoup de numéros disponibles. Et puis il y a derrière cela une petite anecdote avec mes amis et mes agents. Je crois beaucoup à la numérologie et le 13 parle de la mort, mais représente son contraire. Sa signification, c’est le renouveau, c’est apporter de nouvelles choses et une ouverture vers ces nouvelles choses qui nous attendent ».

De grands objectifs

« La Seleçao sera l’un de mes objectifs tant que je jouerai à un niveau que j’estime être à la hauteur de représenter mon pays. Mais la convocation dépend aussi du club. Je ne l’ai pas été dernièrement parce que je n’ai pas beaucoup joué et je pense que c’est un choix juste. Je travaillerai bien avec le club pour tenter de jouer le plus de matchs possibles, et j’espère que cela me fera rentrer dans les plans du sélectionneur pour le prochain Mondial. Mais j’ai des objectifs à court terme : m’adapter et jouer en club ».

 « Je sais ce que signifie la Ligue des champions pour les joueurs. Et pour moi aussi. Ce que je peux dire, et c’est un conseil, c’est que nous devons affronter chaque match et chaque compétition avec le même sérieux parce que je n’ai jamais vu un club gagnant affronter les matchs de manière différente. Il faut toujours être concentré au maximum et cela nous aidera à arriver le plus loin possible dans toutes les compétitions ».

La rencontre avec Sarri…

« Sarri a un style très particulier. C’est évidemment un entraîneur qui aime avoir le ballon et prendre les commandes du jeu ; nous l’avons vu en Angleterre avec Chelsea. Nous avions également affronté le Napoli quand il en était l’entraineur. C’étaient des équipes compliquées à affronter, c’est un style de jeu qui me plait et auquel je suis habitué et je ne pense pas que j’aurais des difficultés à m’adapter à ce qu’il demande. Je sais que la phase défensive est importante ici et malgré mes 28 ans, je suis disposé à apprendre tout ce que je peux. J’ai envie d’apprendre et de progresser ».

 « J’ai parlé avec Sarri quand je suis arrivé. Les premiers jours se sont bien passés parce que tout était nouveau et que l’entraineur nous transmet de nouvelles choses. Il ne m’a rien demandé de particulier par rapport à ce que fait normalement un latéral : être attentif en phase défensive pour ne pas laisser d’espace et exprimer mon potentiel en jouant librement ».

« Je ne préfère pas comparer Sarri et Guardiola, chaque entraîneur a ses particularités. Je crois que la ligne que suivent ces deux-là est similaire en ce qui concerne le style de jeu et leurs exigences. Tous les deux aiment prendre le contrôle du jeu et pour moi, c’est quelque chose de positif puisque ça colle avec ma manière de voir le foot. Une chose est importante : pour être un grand entraineur, le travail sur le terrain n’est pas la seule chose qui compte. Il faut aussi savoir gérer les joueurs et le groupe. Durant ces derniers jours, j’ai pu constater que Sarri a une bonne façon de transmettre ses idées en faisant en sorte que tout le monde se sente bien ».

…et avec Ronaldo 

« J’ai également parlé avec Ronaldo avant de venir ici et nous avons un peu rigolé. Je lui ai dit que j’avais demandé le numéro 7, mais il était déjà pris (il rit, ndlr). Lui aussi a compté dans mon choix, il m’a dit qu’il se trouvait dans un club merveilleux et il m’a accueilli avec le sourire. Ça m’a fait me sentir chez moi. Jouer avec un tel joueur nous pousse à faire mieux ».

« Si un joueur aussi fort est motivé, c’est un premier pas vers de grandes conquêtes. Le voir comme ça, ça m’a satisfait. Il m’a parlé du club et l’a comparé à une famille. C’est quelque chose qui m’a frappé, parce que je me reconnais dans ce style ».

 « Je n’ai pas encore eu l’occasion de connaitre Turin. Je n’ai eu qu’un jour de libre et je me suis promené, pour le reste j’ai du aller à Londres pour des questions administratives. Du peu que j’ai vu, j’ai ressenti beaucoup de chaleur et pour nous, c’est très important. Je pense que c’est une ville où les gens sont simples et ont le sens de l’accueil, et je ne crois pas que moi et ma famille auront des problèmes à nous adapter. Il y a tout ce qu’il faut pour être heureux à Turin ».

C’est tout ce qu’on lui souhaite. Bienvenue Danilo !

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