Chaque année la même question, à laquelle on aime ne pas trouver de réponse : qui sera l’anti-Juve ?

Chaque année les mêmes remarques : le « gap » , comme on dit en Italie, se réduit entre la Juve et ses concurrents. Cette saison, c’est la même chanson. La Vieille Dame a attiré CR7 au milieu d’un mercato XXL, mais une bonne partie de la presse et de l’opinion publique pronostique un championnat toujours plus difficile pour nos bianconeri. Alors, y a-t-il une anti-Juve ?

Pour déterminer qui est l’anti-Juve, nous avons opté pour quatre critères, essentiels pour réaliser une grande saison et glaner des titres : le onze titulaire, l’effectif, l’entraîneur et la structure du club. Pour ces quatre critères, nous avons établi un classement entre la Juventus, l’Inter, l’AS Roma, Naples et l’AC Milan…

Sur le 11 de base

Après la Juve, avantage Naples ! Malgré le départ de Jorginho, Naples garde un onze très compétitif avec Hamsik devant la défense et Zielinski devant lui. Minimiser les changements est souvent une bonne idée et la bande à Carlo Ancelotti a misé sur la continuité. Pour l’heure, le coach italien installe Milik en pointe, avec réussite…

Derrière, l’Inter a perdu deux titulaires, Rafinha et Cancelo, remplacés respectivement par Nainggolan et Vrsaljko. Deux bonnes recrues dont l’impact reste incertain. Asamoah représente également une évolution au poste de latéral gauche, tandis que De Vrij va sans doute prendre la place de Miranda. Spaletti a désormais à sa disposition l’honneur d’avoir intéressé Vidal et Modric. Suffisant pour dominer la Serie A ? Pas sûr.

Enfin, l’AS Roma et l’AC Milan pourraient arriver ex-aequo dans ce petit classement. Sur le papier, les titulaires se valent…

Sur l’effectif

Après la Juve, avantage Naples. Et oui, encore. Copié collé des remarques précédentes ? Presque. Naples garde un effectif de qualité et dispose pour l’instant d’un Dries Mertens sur le banc, en plus d’un intéressant Simone Verdi… Pas mal.

Là encore, on place l’Inter troisième. Joueurs libres et prêts ont permis aux Interisti de doubler les postes avec une qualité intéressante. Derrière, cette fois, l’AS Roma semble mieux armée que l’AC Milan. Même si l’effectif regorge de talents incertains, Monchi a su allier qualité et quantité. Du côté de l’AC Milan, les cartouches sont limitées mais tout de même intéressantes.

Sur le coach

Allegri, Ancelotti, Spaletti, Di Francesco, Gattuso. Classement simple des entraîneurs les plus expérimentés, hormis le switch entre les coachs de la Juventus et Naples ? C’est un peu ça. Avantage à Allegri pour sa connaissance du calcio d’aujourd’hui et sa gestion depuis quatre saisons.

Sur la structure

Le classement le plus difficile à effectuer… Par structure, il faut comprendre l’ambiance générale qui règne autour du club, la force de l’institution et de ses dirigeants ou encore l’impact des supporters.

Après la Juve, on retrouve l’AS Roma qui petit à petit place l’institution avant le reste, comme en témoigne notamment le départ de Nainggolan. Ensuite, l’Inter, Naples et l’AC Milan sont au coude à coude. Le syndrome du champion d’Italie en été, président fou et problèmes financiers se partagent ce fond de classement. L’avenir nous dira lequel de ces trois clubs souffrira le plus de ses soucis de structure.

Finalement, la conclusion paraît simple. C’est l’équipe la plus forte qui s’est le mieux renforcée. Difficile d’imaginer qu’elle se prenne le pied dans le tapis. A moins que… L’anti-Juve, soit la Juventus elle-même.

 

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