Andrea Barzagli a aujourd’hui exprimé ses sensations en cette période décisive de la saison. Le Scudetto qui peut être remporté dimanche, la coupe d’Italie qui se jouera dans la foulée, et enfin la finale de la Ligue des champions qui arrivera très vite après, comment garder la tête froide malgré tout? Quelle analyse tirer de la Juve version 2017? Voici les paroles de Barzagli, le tout sans même mentionner les performances défensives du club turinois, c’est promis.
Si la Juve est encore en lice pour le triplé, c’est grâce à la régularité dont elle a fait preuve tout au long de la saison: «Voici le secret: travailler jour après jour.», nous dévoile le défenseur juventino. «Nous ne pouvons pas penser à des choses trop lointaines, demain nous avons un entraînement et ensuite deux matchs importants à Rome.»
Ne pas penser à ce qu’il pourrait se passer, d’accord. Mais peut-on savoir ce que signifie cette saison pour la Roccia? «C’est celle de la consécration: chaque année, nous jouons dans le but de tout gagner. Ça, c’est grâce à un club qui construit un groupe de joueurs solides au sein duquel tous, même les derniers arrivés, s’imprègnent tout de suite de la bonne mentalité, qui est celle de la gagne. Et c’est cette saison que le couronnement que l’on mériterait après des années de travail pourrait arriver. Chaque saison, il est toujours plus difficile de gagner, et en parlant du Scudetto, nous sommes très concentrés, le but étant d’en finir dimanche contre la Roma».
Un petit mot tout de même sur la qualification en finale de la Ligue des champions: «Notre parcours en Ligue des champions a été net et solide. Plus qu’il y a deux ans. Nous avons prouvé que nous avons une meilleure conscience de nos moyens, et c’est pourquoi nous sommes heureux de revenir en finale.»
Permettons nous une seconde de penser à des choses lointaines: «Nous jouerons le match de Cardiff avec une autre mentalité que celle avec laquelle nous avions affronté la finale de Berlin. Nous connaissons bien la valeur de nos adversaires, qui n’est pas uniquement liée aux grands noms qu’il y a en attaque, mais à toute l’équipe. Et nous savons que contre des adversaires du genre il est impossible de concéder ne serait-ce qu’un millimètre de terrain».
Barzagli ne part cependant pas perdant: «Cela dit, nous aussi nous aussi nous bénéficions d’une expérience internationale et nous espérons que cette fois, ce sera la bonne.»
Beaucoup parlent d’attribuer le Ballon d’Or à Gigi Buffon en cas de victoire en coupe d’Europe. «Je pense qu’il le mériterait, pas pour sa carrière mais pour ce qu’il fait en ce moment. Cette année aussi, il a prouvé qu’il était au top, en compagnie des grands champions internationaux. Mais je crois qu’avant de penser au ballon d’or, Gigi Buffon veut comme nous soulever la coupe en juin.»
Barzagli quant à lui a fêté dernièrement ses 36 ans déjà, dont six à Turin. Selon lui, son plus beau cadeau, c’est d’«avoir passé mon anniversaire en déplacement avec mes coéquipiers à la veille d’une demi-finale de Ligue des champions. J’essaie toujours d’apporter ma contribution et je crois et espère y arriver. Je ne pense pas au futur, je suis habitué à prendre des décisions au dernier moment et là tout de suite, je me sens un joueur à part entière».
Malgré ses 36 ans, la Roccia tient son rang. Aucun doute qu’il continuera d’être décisif dans la conquête des objectifs bianconeri. Il l’a toujours été, et le sera jusqu’à ce que lui-même en décide autrement.