Leonardo Bonucci a accordé une interview exclusive à Total Italian Football en début de semaine. Une occasion de découvrir un peu plus ses caractéristiques, mais aussi son passé et les rencontres importantes qui l’ont marqué.

Quel rôle occupais-tu au départ sur le terrain et comment est venu ce changement pour la défense centrale ?

« J’ai été milieu de terrain central pendant de nombreuses années et je pense que cela m’a permis de devenir un bon défenseur. Je suis content de ces années là et je remercie l’entraîneur de la Viterbese qui m’a fait descendre d’une ligne en me faisant jouer défenseur central. Il m’avait dit que si je voulais faire carrière il fallait que je sois défenseur central. »

Tes premières saisons en Série A, tu les as jouées sous les couleurs de l’Inter, quel souvenir en gardes-tu ?

« Je ne renie pas le passé, j’ai passé 3 ans à l’Inter, c’est avec cette équipe que j’ai fait mes premiers pas en Série A et ça ne peut pas s’effacer. Cela m’a permis de devenir grand dans le monde du football. Maintenant, je suis bien à la Juventus, c’est ma maison et je ne pense pas au futur. Pour moi, la seule couleur qui existe est le bianconero. »

L’entraîneur avec lequel tu t’es affirmé à la Juventus a été Antonio Conte. Quelle part de ton succès actuel lui dois-tu ?

« J’ai eu de la chance de le rencontrer après une année difficile à la Juventus où nous avions fini 7ème au classement. Le succès de la Juventus a aussi été son mérite car c’est lui qui a apporté cette mentalité de gagnant et des connaissances techniques importantes, tout en mettant en avant nos caractéristiques à nous, les joueurs. Il m’a permis d’exprimer mes caractéristiques dans la défense à 3. Ça a été un passage fondamental de ma carrière et je le remercierai toujours pour tout ce que j’ai appris de lui, sur et en dehors du terrain. »

Quelles sont les caractéristiques d’Allegri ?

« C’est une personne très intelligente car il sait gérer le groupe, aussi bien quand il faut faire respecter les règles que quand le moment se prête plus aux rires. Il nous a apporté de la sérénité, de l’harmonie, l’envie de rester soudés. C’est aussi un très grand entraîneur sur le plan tactique. »

Parmi tous tes coéquipiers, duquel as-tu le plus appris ?

« Je suis très chanceux parce qu’au final j’ai joué aux côtés de tellement de grands champions : Buffon, Pirlo, Tevez, Barzagli, Chiellini, …, de chacun d’entre eux j’ai toujours cherché à apprendre et à récupérer les secrets qui les rendent si bons. Sur le terrain, le joueur que j’aime le plus observer est Barzagli. Au-delà du fait qu’il joue au même rôle que moi, dans le un contre un, il est infranchissable et il est très fort physiquement. C’est impressionnant de voir à quel point il donne tout, aussi bien à l’entraînement que sur le terrain. Il arrive toujours à être à 100% dans chaque chose qu’il fait. Andrea est un exemple à suivre pour tous. »

Zaza est un joueur qui progresse beaucoup en ce moment, que penses-tu de lui ?

« Simone est un attaquant complet, il a la technique, le physique, il conserve bien le ballon et attaque bien en profondeur. La différence chez lui c’est la volonté et l’envie qu’il a à chaque fois qu’il rentre sur le terrain. Pour devenir important pour cette équipe il doit être toujours à 100% et c’est ce qu’il démontre pour l’instant. »

De toutes tes années à la Juventus, quelle anecdote t’as le plus marquée ?

« Je dirais que c’était la célébration du but de Vidal contre la Fiorentina parce qu’elle est née spontanément. La rumeur qui s’était répandue quelques jours avant le match était que nous nous étions battus à coups de poing l’un contre l’autre en discothèque quelques jours plus tôt. C’était totalement inventé. Lorsque Vidal a marqué, nous avons simulé quelques échanges de coups de poing. Cette exultation n’était pas du tout préparée et j’en garde un excellent souvenir car elle était totalement spontanée. »

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