Le Capitaine de la Juventus, Gigi Buffon, est revenu sur le titre de la Juventus aux micros de Juventus-tv. Il est conscient d’avoir écrit, avec ses coéquipiers, une grande page de l’histoire du football : « Oui, ce que nous avons fait cette année et ce que nous sommes encore en train de faire est vraiment sensationnel. Nous devons chercher à bien finir avec les trois derniers matchs de championnat et puis la Coppa Italia surtout ».
Quelle valeur a ce titre par rapport aux précédents ? « Ce Scudetto procure une joie égale à celle du premier. Parce que c’est certainement un Scudetto inattendu vu comme notre début de saison, avec un handicap très grand mais dont nous étions les seuls responsables. Et c’était impensable de parvenir à le colmater et même célébrer ce titre à trois journées de la fin ».
Au niveau personnel, Buffon a accompli l’une des meilleures saisons de sa carrière, la Juve lui doit beaucoup. « Je pense que c’est le minimum, ça doit toujours être mon objectif. La Juve doit savoir qu’elle peut se baser sur ce type de rendement, au moins en ce qui me concerne. Et comme c’est toujours le cas avec cette société, si elle n’avait pas construit une équipe avec autant de champions, un seul joueur n’aurait pas pu faire grand-chose. Et on l’a vu en début de saison : quand l’équipe ne marchait pas, même moi en donnant tout, je n’ai pas réussi à convertir en points certaines de mes prestations ».
A un certain moment de la saison, il y a eu un déclic qui a lancé la Juve vers ce titre : « Bien sûr, quand les mots se sont transformés en faits. Comme je le dis toujours, les paroles et les pensées sont toujours des concepts abstraits qui restent là, dans l’air. Ensuite, si tu as un groupe de travail fiable, un groupe de travail qui tient beaucoup à ce qu’il fait, à son passé et son présent, il est clair que tous ces concepts seront bien intégrés, tôt ou tard, par les joueurs. Et au final, tout le monde a su répondre présent sur le terrain ».
Quel est l’arrêt le plus important de ce championnat ? « La plus importante, c’est celle qui est à la base de cette chevauchée. Contre le Torino, quand il y a encore 1-1, sur une tête de Glik. Si ils avaient marqué là, nous n’aurions probablement pas gagné le match et nous n’aurions pas eu cet élan et cette confiance pour accomplir tout cela. Et puis, sur les deux derniers matchs contre Milan et Florence, je crois qu’il y a de quoi se faire plaisir ». Et le but le plus important ? « Je pense surtout à celui de Cuadrado contre le Torino à la 95ème et celui de Zaza contre le Napoli ».