Fraichement sacré Champion du Monde avec l’équipe de France, le milieu de terrain bianconero, Blaise Matuidi a répondu aux questions de la Gazzetta dello Sport avant de prendre quelques semaines de vacances bien méritées.

Comment ce sera de revenir à Turin en tant que champion du monde ? Tu entreras dans les vestiaire avec un statut différent ?

« Mais non, je reviendrais avec le même naturel. Je resterai le même qu’avant, j’ai seulement récolté les fruits du travail fait auparavant. Je ne veux pas oublier le chemin parcouru. Bien sûr, maintenant je suis champion du monde : je peux me permettre de profiter un peu de ce moment. »

Cela ne change rien, outre la joie et la satisfaction, au niveau personnel ?

« En premier lieu il y a de la fierté. Mais je sais aussi que gagner des titres comme celui-là et réaliser ses rêves d’enfants, est une sensation extraordinaire. »

Il faudra continuer sur ce chemin alors. Le prochain objectif c’est la Ligue des Champions ?

« Nous essaierons. Mais avant tout c’est : vacances, vacances, repos et fête. Il faut profiter de cette victoire. »

Entre temps, il y a quelqu’un qui est arrivé qui peut indubitablement vous aidez dans cette entreprise…

« Cristiano Ronaldo est le meilleur joueur de la planète. Savoir qu’il jouera avec nous est une grande nouvelle. Evidemment ce sera quelque chose pour lui aussi de partager le vestiaire avec un champion du Monde… (rires). Il y a deux ans il a réussi à me battre en finale à Paris mais il est vrai que le Mondial vaut quelque chose en plus que l’Euro. »

Son arrivée à Turin t’as surpris ?

« Oui, ça a été une vraie surprise. Mais je suis heureux et satisfait de ce qu’a fait le club : faire porter le maillot bianconero à quelqu’un comme lui… Le plus fort maintenant, nous l’avons-nous ! »

Il y a quelque chose que tu as emporté avec toi de Turin pendant ta sélection en Russie avec la France ?

« Assurément oui : la culture du travail. J’ai répété ici les efforts que j’avais fait à Turin où il y a ce goût du travail qui m’a énormément apporté. A la Juve, il y a toujours l’exigence d’être au niveau le plus haut et c’est ce qui m’a permis de me surpasser aussi ici, de pousser au maximum, de devenir champion. »

Il y a des ressemblances entre la France et la Juve. Y en a-t-il aussi entre Deschamps et Allegri ?

« Ce sont tous les deux des conducteurs d’hommes, deux leaders qui savent guider une équipe, gérer un groupe. Je ne peux qu’être fier d’être entraîné par deux entraîneurs aussi grands. »

Tu as reçu des messages de tes coéquipiers juventini ?

« Depuis dimanche mon téléphone ne s’arrête plus de sonner. Les premiers ont été Miralem Pjanic et Mehdi Benatia. Tous mes coéquipiers sont heureux pour moi. Et ensuite il y a aussi eu le grand Gigione ! »

Buffon ?

« Oui, Gigione. Il n’est plus mon capitaine mais il reste toujours dans mon cœur. »

Sur le terrain tu as dû à l’inverse consoler Mandzukic…

« En réalité, ça a été lui le premier à me féliciter. J’ai dit à lui et Pjaca que la Croatie a fait de toute façon une course extraordinaire. Mais bien sûr, Mario était très triste. Un seul moyen pour le consoler maintenant, gagner une finale avec lui plutôt que contre lui. »

Nous tenons à féliciter Blaise Matuidi et ses coéquipiers de l’équipe de France pour leur victoire en Coupe du Monde !

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