Jour de match ! Ce soir à 21h45, la Juventus affrontera Bologne à l’occasion de la 27ème journée de Serie A. S’il ne s’est pas exprimé lors de la traditionnelle conférence de presse, le coach Maurizio Sarri a toutefois répondu aux questions des jounalistes de Sky, évoquant aussi bien la condition physique de ses joueurs que les choses que l’on pourra attendre de cette rencontre. Pas forcément une victoire, mais au moins le signe d’une amélioration de la forme physique des joueurs, et des buts.

Repartir sur de bonnes bases

« Perdre un trophée, ça génère toujours de la déception et de l’amertume. Mais c’est comme ça, et maintenant, il faut tourner la page et penser aux prochains matchs et au prochain objectif. J’ai demandé à l’équipe de ne pas se laisser influencer et de ne pas se torturer l’esprit pour quelque chose qu’on ne peut plus changer. On espère progresser rapidement, aussi bien sur le plan physique que mental ».

« L’influence de cette longue pause sur les prestations ne fait aucun doute. Après une pause de 60/70 jours, c’est normal de devoir recommencer une préparation physique. Et avec un entrainement intense pendant 20/25 jours, c’est normal que les joueurs ne soient pas dans leur meilleure forme. Dans un moment comme celui-ci, il y a forcément des problèmes d’endurance et d’accélération. On est dans une période atypique. Il s’agit d’une situation sans précédent et on se retrouve à jouer des matchs importants sans même avoir pu disputer un match amical avant. Peut-être qu’on a fait des erreurs, ou peut-être qu’il s’agit d’une phase normale de transition ».

Des problèmes dans le vestiaire ?

« Je pense que l’histoire de ma dispute avec Pjanic est l’une des plus grandes bêtises que j’aie entendu cette saison. On parle beaucoup tous les deux. C’est probablement un des garçons avec lequel je communique le plus, et avec lequel j’ai une meilleure relation. Je ne sais vraiment pas d’où ça vient. Pjanic a fait, durant ces derniers matchs, ce que toute l’équipe a fait : il a bien commencé et puis il s’est un peu éteint au fil de la rencontre. Je n’ai rien remarqué de particulier, il a fait tout ce que les autres ont fait ».

« Je ne sais pas s’il jouera, ça dépendra de sa forme physique. En ce moment, on n’a pas tellement de solutions puisque Khedira n’est pas disponible et que Ramsey n’a fait que deux ou trois entrainements, et qu’il me parait plus capable de jouer un bout de match que de le débuter. Il va falloir attendre l’avis des médecins ».

Quels choix pour affronter Bologne?

« Avec Cristiano Ronaldo, nous nous sommes parlé avant le match contre Milan et avant la finale de la Coupe d’Italie. Je sais qu’il a ses préférences, mais contre le Milan, on a fait un choix. Pour la finale, j’ai appelé ceux que j’avais décidé de faire jouer devant et j’ai parlé avec eux. Et puis, à force d’analyse, on a fait certains choix. Hier, j’ai longuement parlé avec Cristiano, parce que ces choix ne doivent pas ébranler sa confiance. J’espère qu’à partir de ce soir, ou dans une semaine maximum, il redeviendra le joueur extraordinaire qu’il est habituellement ».

« On verra comment vont les joueurs sur le plan physique. On est dans une phase où les matchs demandent plus d’énergie que d’habitude, et je ferai mes choix en conséquence. Là maintenant, nous n’avons pas tellement de solutions en ce qui concerne les attaquants purs. Pour les ailiers, on a Bernardeschi, ou bien Cuadrado qu’on peut déplacer ».

 « Alex Sandro a eu de la chance de ne s’être blessé que légèrement. En revoyant les images, on se rend compte que ça aurait pu être bien plus sérieux. Heureusement, il est solide et a réussi à s’en sortir avec une blessure qui ne semble pas particulièrement grave. Maintenant, on n’a plus que des joueurs qui jouent habituellement à droite. Mais aussi bien De Sciglio que Danilo peuvent s’adapter au côté gauche. Ce n’est pas un problème ».

Que peut-on espérer de cette rencontre ?

 « Le problème, c’est qu’on ne parvient pas à être dangereux. Je pense que l’équipe manque d’éclat en ce moment, ce qui fait qu’elle n’arrive pas à se sortir des situations compliquées. Mais je crois que c’est normal en ce moment. Nous devons progresser au niveau du jeu. Ensuite, et c’est une conséquence logique, on améliorera aussi notre rendement. On ne peut pas penser que cette équipe aura longtemps du mal à marquer, vu les joueurs qui la composent ».

« Il y a des pièges dans tous les matchs. Les premiers sont particulièrement dangereux, parce qu’on ne connait pas encore le niveau des équipes. C’est un moment particulièrement délicat où tous les matchs peuvent être dangereux. Bologne est une équipe qui réalise de bonnes prestations et qui se montre dangereuse en phase offensive. On ne doit pas les sous-estimer et rester concentrés ».

« Je pense qu’on a joué de bons matchs, même après la pause. La première demi-heure contre le Milan était de très bonne facture. Si on arrive à tenir cette première demi-heure sur une plus longue période, on règlera pas mal de nos problèmes, et on marquera des buts. Ce qui compte, c’est de montrer qu’on progresse, de faire de meilleures prestations et de recommencer à marquer. On ne peut pas ne pas tenir compte de la situation dans laquelle on se trouve. Je voudrais voir une prestation plus solide sur le plan mental. Mais c’est sûr que quand les jambes ne répondent pas à 100%, le mental tend aussi à lâcher. On va essayer de reproduire la première demi-heure contre le Milan sur un plus longue période, et de ne pas terminer sur un score vierge ».

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